Observation, analyse basée sur une compréhension des phénomènes aérologiques. Cette compréhension peut être travaillée dans d’autres disciplines (Electro 7, F3J, F5J, FF2000, F3RES, …). Elle peut aussi être travaillée sans piloter. Coacher est un excellent exercice pour progresser : tandis que le pilote a les yeux rivés sur son planeur, le coach observe tout le volume de vol, les autres planeurs, les variations de vent, les oiseaux,… Etre spectateur en compétition permet déjà de profiter du spectacle (on y voit vraiment des vols épiques) et apprendre en regardant les autres faire.
Basé sur la compréhension de l’aérologie, le pilote (et son coach) doit prendre les bonnes décisions au bon moment. Une météo parfaitement neutre n’existant pas, il y a toujours des zones plus favorables (à cibler) que d’autres (dont il faut s’échapper).
Le pilotage consiste à déplacer le planeur dans les zones favorables, à s’échapper des zones défavorables, à maintenir le planeur dans un régime aérodynamique efficace (position vitesse pour aller vite, ballaster avant que le planeur ne se fasse trop remuer, snap-flap pour exploiter les ascendances serrées, …), réduire au maximum les ordres manche inutiles qui augmentent la traînée (les coups d’aileron n’aident pas l’aile à rester dans une configuration aérodynamique efficace).
Le réglage d’un planeur doit soulager la charge mentale du pilote. Neutre pour témoigner de l’aérologie, stable pour ne pas avoir à sur-piloter (signe de traînée supplémentaire) mais pas trop stable non plus pour ne pas gommer les réponses du planeur à l’aérologie. Même si on a tous a peu de chose près les mêmes objectifs, force est de constater que les réglages varient beaucoup entre deux pilotes sur une même machine.
La programmation radio est au service du pilote pour exploiter au maximum les performances de son planeur. Il n’y a pas de programme optimal et il ne faut pas être tenté de copier-coller le programme d’un copain en espérant résoudre ses soucis. Il vaut mieux l’analyser pour s’en inspirer et ne garder que ce qui nous intéresse. La bonne pratique consiste à partir d’un programme simple et d’augmenter en complexité, si nécessaire, au fur et à mesure.
Se donner 1minute avant un lancer pour observer et analyser ce qui se passe autour de soi.
Une fois dans une ascendance, se poser, relancer et tenter d’exploiter la même ascendance.
Sortir de sa zone de confort en volant avec un peu plus de vent que d’habitude.
Voler par météo calme pour régler le taux de chute mini, l’exploitation de larges zones avec de beaux virages à plat.