Le lancer se décompose en quelques phases.
La tenue du planeur face au vent. La radio devant face au vent, le planeur derrière, le saumon extérieur au sol.
La première moitié de la rotation : l’idée est de retarder le bras du planeur au maximum, tout et ayant les jambes qui prennent appui face à la zone de lancer. La colonne vertébrale se tend.
La deuxième moitié de la rotation : la colonne vertébrale se déroule par le bas (d’abord la hanche puis le dos puis l’épaule, enfin le bras).
Le lâcher : les doigts s’ouvrent.
Surtout si le planeur n’est pas dans de bonnes conditions de départ, il faut annuler le lancer et tenter d’en refaire un autre.
Sur ses pas (ne pas piétiner).
Sur la tenue du planeur dans la main (le planeur doit rester horizontal pendant toute la rotation du pilote) sans crispation.
Sur la sortie du planeur bien à l’horizontale. C’est la phase de preset (sur la radio) qui donne l’angle de montée et non pas la main (risque de torsion du saumon de l’aile là où la main tient le peg et risque de toucher le sol avec l’aile extérieure à la rotation, dans les deux cas les planeurs sont HS).
Sur la fluidité du geste de lancer, sans prendre de risque pour le planeur et sans forcer. On ne regarde pas la hauteur, 15-20m sont envisageables sans forcer si le mouvement est fluide et sans effort.
Sur le retard de planeur par rapport au pilote qui tourne (première moitié de la rotation). En tournant la tête côté radio on doit pouvoir voir la dérive du planeur à la moitié de la rotation.
Avoir des appuis dynamiques.
Sur le déroulé du corps lors de la deuxième moitié de la rotation (hanche – dos – épaule – bras).
Lâcher le planeur au moment (trop tôt ou trop tard, le planeur ne part pas droit).
Toujours sur la fluidité du geste de lancer. Une altitude de lancer de 30m est envisageable sans forcer si le mouvement est fluide et sans effort.
Sur l’augmentation progressive de la vitesse de rotation de son corps.
Sur l’ajout progressif de la force.
Sur l’utilisation de la vidéo pour détecter les points de ralentissement dans la rotation.
Il est envisageable d’atteindre rapidement les 45m.
Essayer de lancer vers le haut en donnant un coup de poignet juste avant de lâcher le planeur. Le saumon casse en torsion.
Essayer de lancer vers le haut avec un bras qui fait un mouvement de louche comme un débutant au tennis: le saumon touche le sol.
Porter des chaussures à semelle lisse (ou avec peu de grip sur de l’herbe mouillée) : tomber le planeur à la main…
Ne pas s’échauffer : c’est son corps (dos, genoux, épaule) qu’on casse.